J’étais à Crotone, dans le nord de la Calabre, invitée par des entrepreneurs locaux désireux de faire connaître les produits de leur terre. Le patron s’appelait Fabio, épaulé par Nino. J’imaginais une petite réunion classique dans leurs bureaux : présentation PowerPoint, produits posés sur une table, rétroprojecteur en marche...

Et bien non. À peine les salutations échangées, ils nous proposent de les suivre. Eux montent dans leur voiture, et nous, dans notre Fiat 500 décapotable (j'insiste, mais elle faisait partie de la famille). 

Et c’est parti pour une journée inoubliable ...

Très vite, le décor change : oliveraies à perte de vue, collines dorées par le soleil, senteurs de terre chaude voire brulée qui flottent dans l’air. 

Ici et là des petites exploitations.  

Chaque halte est une découverte, chaque producteur une histoire. Fabio et Nino ne parlent pas seulement de commerce, ils parlent de passion, de racines, de savoir-faire transmis de génération en génération.

Ce jour-là, la réunion s’est transformée en voyage des sens. Pour les yeux, pour la bouche, pour le cœur aussi.

Des exploitations de fromages de chèvres, qui se nourrissent sous des orangers et autres arbres fruitiers.

Le vin de Ciro'

Et la journée s’est terminée par le vin.
On me sert un verre de Cirò, un rouge (mais il y a aussi du rosé et du blanc).

Mais avant que je ne le porte à mes lèvres, Fabio m’arrête d’un geste. Il me demande si je connais son histoire. 

Et vous allez vite comprendre pourquoi....

Le Cirò n’est pas n’importe quel vin : c’est l’un des plus anciens au monde encore produit aujourd’hui. 

Déjà, dans l’Antiquité, il coulait dans les coupes des Grecs de la Magna Graecia. 

On dit même qu’il fut offert aux vainqueurs des Jeux Olympiques, comme une récompense à la hauteur de leur gloire.

Boire ce verre, c’était comme plonger dans une légende… mais aussi dans une réalité bien vivante. 

Fabio me sourit, il sait l’effet que produit ce vin quand on en raconte l’origine. J’ai vite compris pourquoi il fallait patienter avant de boire : 

En buvant ce Cirò, je ne goûtais pas seulement un vin : je partageais un héritage. 

Comment décrire ce vin ?

Pas question de parler de tanins, d’arômes floraux ou d’un hypothétique goût de banane. Non… Ce vin dépasse la technique.

Il a le goût de l’Histoire.  (oui, je cherchais à faire une belle phrase)

Et si vous achetiez du Ciro' ?

Imaginez la scène à votre tour.  

Amenez quelques bouteilles lors d'un repas en famille ou entre amis et racontez toute l'histoire (je vous invite à réviser avant, Magna Grecia, Calabre, Crotone, Milon, etc). 

Et vous étalerez ainsi de la culture en plus de la terrine. 

J'ai créé une boutique en ligne : Italiapremium.com en collaboration avec Fabio & Nino. 

https://www.italiapremium.com/

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